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Article sur la série Dans Urbaine de Nora H. dans le Bonbon Paris

Danse urbaine à Paris : les superbes photos de Nora Houguenade

18 Jan 2018 | Presse

« La jeune et talentueuse photographe française Nora Houguenade a réalisé une série de clichés de danseurs dans les rues parisiennes. Danse Urbaine allie le mouvement gracieux des figures acrobatiques de ce ballet citadin à la matière brute des rues de la capitale ; des photos sensibles et graphiques qui émoustillent les sens.

Interview réalisée par Camille H. et publiée dans Le Bonbon

Nora Houguenade est une photographe passionnée par la danse, et ce depuis son plus jeune âge. Après 14 ans de classique et 10 ans de modern jazz, elle intègre une école de photo. « J’ai toujours dansé depuis toute petite, je voulais trouver une façon d’associer mes deux passions. » Pendant ses études, elle réalise un reportage au CNSMDP (Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris) en prenant en photo les danseurs au quotidien.

« Je voulais capter des détails qu’on ne voit pas forcément : des détails de mains, de positions, des regards. Et puis j’ai voulu aller plus loin en photographiant des danseurs en extérieur. » C’est ainsi qu’est né le projet Danse Urbaine. Forte de son réseau à l’école de danse parisienne, elle demande à des danseurs classiques ou contemporains d’exprimer leur art dans les rues de Paris. « Ce qui m’intéresse, c’est la matière. Que le danseur s’intègre au cadre, au fond. » La photographe ne leur donne aucune directive, ce qui explique la spontanéité qui nous saute au visage en observant les photos. Elle les laisse improviser devant les lieux qu’elle a sélectionnés avec un soin particulier.

« L’idée n’était pas de faire des photos avec la tour Eiffel ou Notre-Dame. Ce que j’aime à Paris, c’est qu’on peut se balader dans une rue anodine à première vue et y découvrir une magnifique porte ou un mur très graphique avec de belles briques par exemple. Je voulais qu’on voie le Paris qu’on ne voit pas. »

Sur les clichés, le mouvement des danseurs et l’architecture des espaces choisis s’épousent parfaitement, offrant une œuvre lumineuse et extrêmement expressive. Les corps et la ville s’expriment en un jet artistique puissant : une jolie claque libertaire à observer sans modération. »

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